26/04/2007

085

Quand le Christ passe, n° 10

Notre zèle pour acquérir cette science théologique, la bonne et solide doctrine chrétienne, vient d'abord du désir de connaître et d'aimer Dieu, et ensuite de la préoccupation de toute âme fidèle d'atteindre la signification la plus profonde de ce monde, qui est œuvre de Dieu. Périodiquement, certains tentent, de façon monotone, de ressusciter une soi-disant incompatibilité entre la foi et la science, entre l'intelligence humaine et la Révélation divine. Cette incompatibilité ne peut être qu'apparente, et elle s'explique par une connaissance incomplète des données réelles du problème.
Puisque le monde est sorti des mains de Dieu, puisque Dieu a créé l'homme à son image et à sa ressemblance et qu'Il lui a donné une étincelle de sa lumière, notre intelligence doit s'attacher, fût-ce au prix d'un rude effort, à dégager le sens divin qui réside naturellement en toute chose et, à la lumière de la foi, à en percevoir aussi le sens surnaturel, celui qui résulte de notre élévation à l'ordre de la grâce. Nous n'avons pas à avoir peur de la science, car tout travail, s'il est véritablement scientifique, tend vers la vérité. Et Jésus a dit : Ego sum veritas : je suis la vérité.

Aucun commentaire: