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Cahiers intimes, n° 606
Cf. Le fondateur de l'Opus Dei, vol. I, chap. 6, 7
16 février 1932 : + Je suis assez enrhumé depuis quelques jours, et cela a permis à mon manque de générosité envers mon Dieu de se manifester par un relâchement dans ma prière et dans les mille petites choses qu’un enfant, et qui plus est un enfant-âne, peut chaque jour offrir à son Maître. Je m’en étais déjà aperçu et je voyais bien que je remettais à plus tard certaines résolutions d’accorder plus d’intérêt et de temps à mes pratiques de piété, mais je me rassurais en me disant : plus tard, quand tu iras mieux, lorsque la situation financière des tiens s’arrangera... alors ! ― Et aujourd’hui, après avoir distribué la sainte communion aux religieuses, avant la sainte Messe, j’ai dit à Jésus ce que je lui dis tant et tant de fois, jour et nuit : [...] “ Je t’aime plus que celles-ci. ” Immédiatement, et sans bruit de paroles, j’ai entendu : “ Les œuvres sont amour, et non les beaux discours. ” Sur-le-champ, j’ai nettement perçu mon grand manque de générosité, et j’ai repensé à de nombreux détails, insoupçonnés, auxquels je n’avais pas donné d’importance, qui m’ont fait vivement comprendre mon manque de générosité. Jésus ! Aide-moi et que ton petit âne soit vraiment généreux. Des œuvres ! des œuvres !
lire aussi : Chemin, n° 933
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