14/02/2007

036

Cahiers intimes, n° 1871 et 1872
Cf. Le fondateur de l'Opus Dei, vol. I, chap. 5, 7 (Le 14 février 1930)

J’avais écrit : jamais il n’y aura de femmes dans l’Opus Dei, pas même pour plaisanter. (Méditation 14 février 1964)

Peu de temps s’était écoulé. Le 14 février 1930, j’étais en train de célébrer la messe... Au cours de la messe, immédiatement après la communion, toute l’Œuvre féminine ! Je ne peux pas dire que je vis, mais bien qu’intellectuellement, en détail (j’ai ajouté ensuite d’autres choses, en développant cette vision intellectuelle), je saisis ce que devait être la section féminine de l’Opus Dei. Je rendis grâces et j’allai, en son temps, au confessionnal du P. Sanchez. Il m’écouta et me dit : ceci est autant de Dieu que le reste.
J’ai toujours cru, et je crois encore que le Seigneur, comme en d’autres occasions, m’a mené à son gré, afin qu’il reste une preuve extérieure objective que l’Œuvre était sienne. Moi : je ne veux pas de femmes dans l’Opus Dei ! Dieu : eh bien, moi je les veux ! (Cahiers intimes, n° 1871)

J’ai consigné dans mes catherines l’événement et la date : 14 février 1930. Après, j’ai oublié la date, et j’ai laissé le temps s’écouler, sans qu’il m’arrive plus jamais de penser, dans ma fausse humilité (c’était un esprit de commodité : la crainte de lutter), à être un simple soldat : je devais fonder, sans le moindre doute. (Cahiers intimes, n° 1872)

Aucun commentaire: