14/04/2007

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Amis de Dieu, n° 232

La miséricorde n’en reste pas à une froide attitude de compassion : la miséricorde s’identifie avec la surabondance de la charité, qui amène avec elle la surabondance de la justice. Etre miséricordieux c’est garder le cœur sensible, c’est entretenir la blessure humaine et divine d’un amour ferme, sacrifié, généreux. C’est bien ainsi que saint Paul, dans son hymne à cette vertu, résume la charité : la charité est longanime, la charité est serviable ; elle n’est pas envieuse, la charité ne fanfaronne pas, ne se rengorge pas, elle ne fait rien d’inconvenant, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal, elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout (1 Co 13, 4-7).

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