13/03/2007

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Lettre 9 janvier 1932, n° 9
Cf. Le fondateur de l'Opus Dei, vol. I, chap. 5, 5

Si vous me demandez comment l’on remarque l’appel divin, comment on s’en rend compte, je vous dirai que c’est une nouvelle vision de la vie. C’est comme si une lumière s’allumait en nous ; c’est un élan mystérieux, qui pousse l’homme à consacrer ses plus nobles énergies à une activité qui, avec la pratique, finit pas prendre la nature d’office. Cette force vitale, qui s’apparente à une avalanche qui emporte tout, c’est ce que d’autres appellent la vocation.
La vocation nous conduit, sans que nous nous en rendions compte, à adopter dans la vie une position, que nous maintiendrons avec enthousiasme et joie, remplis d’espérance jusque dans l’épreuve même de la mort. C’est un phénomène qui confère au travail le sens d’une mission, qui ennoblit notre existence et lui donne sa valeur. Jésus entre, par un acte d'autorité dans notre âme, dans la tienne, dans la mienne : c'est cela l'appel divin.

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